Le nombre d’étudiants en difficulté augmente de plus en plus chaque année mais peu sont ceux qui font appel aux moyens locaux car ils n’ont pas connaissance des dispositifs mis en place. Aussi bien au niveau des CROUS que des municipalités, des moyens sont à disposition.
L’aide d’urgence
Chaque Crous est en mesure d’instruire un dossier à présenter au fonds national d’aide d’urgence aux étudiants. Cette demande permet de recevoir une aide de 1665 euros si les difficultés sont passagères ou de toucher une somme supérieure à 4000 euros sur une année si les difficultés sont régulières.
Des dispositifs d’aides d’urgence sont également mis en place au niveau des mairies où il suffira de rencontrer une assistante sociale pour pouvoir demander un secours. Les sommes octroyée sont plus faibles mais elles ont le mérite d’être disponibles beaucoup plus rapidement, ce qui peut s’avérer salutaire dans certaines situations difficiles.
Les initiatives des collectivités locales
Selon la ville où se déroulent les études, les mairies mettent un fonds d’aides aux jeunes notamment pour faire la transition entre la fin de leurs études et l’entrée sur le marché du travail donc il ne faudra pas hésiter à y recourir. Mis en place conjointement avec le conseil régional, l’insertion sociale dans les meilleures conditions est également visée.
Les communautés urbaines ont pu constater que le nombre d’étudiants parvenant à s’en sortir grâce à l’aide alimentaire est en croissance constante. Chaque ville remet des bons alimentaires pour une période courte si les difficultés sont passagères ou finit par inscrire ces étudiants dans un dispositif visant à garantir l’accès aux produits de base de façon hebdomadaire. Les étudiants en grande précarité peuvent donc être bénéficiaires de cette aide demandée par l’assistante sociale en les orientant vers des associations.
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