Jusqu’à présent, les bacheliers qui étaient parvenus à décrocher une mention « très bien » au baccalauréat s’ouvraient des droits à une bourse au mérite pour leurs études futures avec le versement de 1800 euros sur deux ou trois ans. La fin de ce dispositif est incompréhensible pour la plupart des étudiants.
Une gratification importante
La bourse sur critères sociaux ne permet pas toujours de réaliser les études désirées. Les étudiants qui veulent intégrer de grandes écoles auront des frais d’inscription conséquents à assumer. Cette bourse au mérite permettait de se donner les moyens de suivre les meilleures formations en prenant en charge ces frais.
L’implication de l’étudiant n’est plus prise en compte dans ses études puisque atteindre de tels résultats demande un travail régulier et consciencieux. Le même système qui existait également pour les élèves de licence qui parvenaient à une « mention très bien » a été supprimé de la même façon alors que l’obtention de cette mention à un tel niveau demande beaucoup d’efforts de la part de l’étudiant concerné.
Une suppression progressive et discrète
La fin de la bourse au mérite avait été annoncée en 2012 mais devant le nombre de manifestants, le gouvernement ne semblait pas avoir réellement pris cette décision.
Or, les étudiants qui se renseignent avant les inscriptions dans l’université ou l’école de leur choix auront la mauvaise surprise de constater que ce dispositif n’existe plus. Le gouvernement a en effet étalé le processus sur plusieurs années afin qu’il ne soit pas immédiatement perçu par les principaux concernés.
Le ministre de l’Education indique que cette procédure a été adoptée afin de davantage se pencher vers les aides sociales dont la demande est très importante pour les étudiants. Il ajoute d’ailleurs que ces étudiants ayant obtenu d’excellents résultats pourraient se voir attribuer la revalorisation de la bourse échelon 0.
Peu d’entre eux sont concernés et la valeur du travail fourni semble avoir été oublié alors que ces étudiants correspondent aux actifs dans le futur donc nombreux estiment que de ne plus gratifier l’excellence peut avoir des conséquences.
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