A l’heure où le gouvernement américain a décidé de rembourser lui-même les emprunts étudiants réalisés dans son pays, l’heure est au constat en France. Même si les frais d’inscription dans les facultés sont moins importants qu’aux Etats-Unis, certaines écoles affichent des tarifs exorbitants. Les autres secteurs de dépenses ont également du mal à être couverts.
Un secteur porteur pour les banques
Tous les organismes financiers ont mis en place des solutions de financement des études soit pour payer les frais de scolarité, pour payer le loyer ou pour les besoins mensuels. Proposant des prêts étudiants importants avec une caution parentale, le nombre de personnes concernées est en nette augmentation. Cliquez ici pour en savoir plus sur les prêts étudiants.
Les crédits à la consommation sont également souvent utilisés avec l’aide d’un parent comme co-emprunteur afin de pouvoir faire valider son dossier. Cette situation devrait davantage inquiéter les autorités car même si les parents se portent garants, rien n’indique qu’ils ne soient pas également endettés.
Des prêts sur l’honneur difficiles à rembourser
Le CROUS propose également des prêts sans grand intérêt qui sont remboursables sur une durée de dix ans après leur mise en place. Si lors de la création de ce dispositif, la majorité des étudiants parvenaient à rembourser dans les temps et même par anticipation, permettant de créer un nouveau prêt pour un autre étudiant, la situation est toute autre aujourd’hui.
Le marché actuel de l’emploi ne permet plus d’avoir la certitude d’avoir un emploi à l’issue des dix années. Nombreux sont les jeunes diplômés qui sont confrontés au chômage et qui ne parviennent qu’à reverser des sommes minimes en remboursement de leurs prêts. Si le CROUS a réalisé des remises gracieuses de dettes, le gouvernement français devrait se préoccuper de ce phénomène pour que le droit à l’éducation perdure.
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